Publié le 6 mai 2025

Le groupe La Poste publie son rapport d'impact 2024

Le groupe La Poste publie son premier rapport d'impact. Cette publication dresse un panorama global des activités du groupe en 2024, présente ses engagements ESG et ambitions stratégiques ainsi que sa performance financière et extra-financière. Au travers de nombreuses illustrations, témoignages, chiffres clés, le rapport d'impact dépeint les réalisations 2024 du groupe et sa contribution aux biens communs.

Le rapport d'impact 2024 du groupe La Poste est une publication de référence qui donne à voir la transformation du groupe. Il met en lumière ses impacts positifs et mesurables sur la société, l’économie et l’environnement au travers de six histoires d'impact. Ces six illustrations ont été sélectionnées en lien avec les travaux de matérialité menés par le groupe et s’ancrent dans sa raison d’être et la diversité de ses activités. Leur présentation s’inspire des principes fondamentaux de l’analyse d’impact tels que développés par l’Impact Management Project.

Une entreprise transformée, tournée vers l'avenir

Le rapport d'impact présente les avancées du groupe vers son objectif stratégique d’une croissance durablement rentable et responsable, les réalisations et faits marquants 2024, la création et le partage de la valeur, la performance financière et extra-financière.

Le rapport donne également à voir les actions du groupe en tant qu'entreprise attentive, qualifiante et engagée dans l'innovation sociale et la performance.

Notre groupe dispose aujourd’hui d’atouts incontestables : la réponse aux besoins essentiels de millions de Français, la solidité de son modèle stratégique et sa formidable capacité d’adaptation. Nous poursuivons notre développement au service de la société tout entière avec le soutien de nos actionnaires la Caisse des Dépôts et l’État. Nous sommes tournés vers l’avenir, au service de millions de personnes pour les accompagner dans les grandes transitions de notre temps.

Philippe Wahl

Président-directeur général du groupe La Poste

Accompagner les transitions

Guidé par sa raison d’être, le groupe La Poste accompagne les grandes transitions sociétales en conciliant utilité sociale, proximité et responsabilité. En réalisant ses missions de service public et en déployant ses engagements d’entreprise à mission, il se mobilise pour générer un impact positif au service de l’intérêt général.

Être un groupe à impact positif

Le rapport d'impact donne également la parole à des représentants des parties prenantes du groupe : Jérémy Chazeau, directeur du Gleam ; Laure Lemarquis, directrice du pôle transformation des entreprises au WWF France et Patrick Hatzig, vice-président de la métropole du Grand Nancy.

Découvrez dans leurs interviews ci-dessous, leur regard sur l'impact du groupe dans l'accompagnement de l'inclusion numérique, dans la réduction des émissions carbone et la préservation de la biodiversité.

19 MAI 2025

Jérémy Chazeau, directeur du Gleam à Laval, présente le dispositif Pand@ en faveur de l'inclusion numérique.

RETRANSCRIPTION CAPSULE JEREMY CHAZEAU – AVRIL 2025

Bonjour à tous. Aujourd'hui, nous allons parler de l’utilité de La Poste et de ses impacts positifs dans les territoires avec Jérémy Chazeau, directeur du Gleam, une association qui agit pour la médiation sociale et numérique dans les territoires de la Mayenne et de la Sarthe.

 

Pour commencer, pouvez-vous nous expliquer en quelques mots en quoi consiste l’initiative Pand@ ?

Pand@ regroupe vraiment toutes les actions du Gleam autour du numérique. Nous avons un triporteur, une sorte de gros vélo électrique qui sillonne les rues lavalloises. L'idée, c'est d'aller vers les habitants en pieds d'immeubles, à la sortie des écoles, aux abords des gymnases, des maisons de quartier, pour susciter un intérêt auprès des habitants, pour un accompagnement numérique. On a plusieurs tablettes, des smartphones et des ordinateurs à disposition, pour les petits freins du quotidien : « je ne sais pas envoyer mon CV via une boîte mail ; j’ai perdu le mot de passe de ma boîte mail ; comment sécuriser mes données en ligne ? ; je dois faire l'inscription de mon petit dernier au périscolaire ». Pour des actions qui nécessitent peut-être, un petit peu plus de temps ou un petit peu plus de confidentialité, on assure également des rendez-vous à domicile sur demande des usagers. Mais l'idée, c'est vraiment de donner confiance à chacun en sa capacité à utiliser les outils numériques, de l'accompagner physiquement, si besoin, vers l'Etape Numérique du groupe La Poste, vers une maison de quartier ou vers un centre social pour proposer des accompagnements collectifs. Pour le petit jeu de mots, Pand@ est l'acronyme de « point d'accompagnement numérique aux démarches administratives ».

Comment le projet Pand@ est-il né et à quels besoins répondait-il ? 

L'idée pour nous est surtout de répondre, au quotidien, à ce qu'on appelle « la fracture numérique ». Les jeunes ont besoin d'être accompagnés, les plus anciens ont besoin d'être accompagnés et j'ai envie de dire qu'au milieu, on est plutôt sur un public qui a besoin d'être rassuré. Souvent, dans presque 75 % des cas, la première approche est une simple discussion, du lien social. C'est : « bonjour, comment ça va ? ; comment ça se passe dans le quartier ? ». On discute et c'est à travers la discussion que le médiateur arrive effectivement à orienter l'usager sur : « est-ce que vous avez un blocage spécifique avec le numérique ? ». C'est comme ça que l'on arrive à lever un frein. Le maître mot de ce dispositif, c’est la spontanéité dans la relation avec l'habitant.

Pouvez-vous nous en dire plus sur le partenariat du Gleam avec le groupe La Poste ?

On travaille beaucoup avec le groupe La Poste, notamment au bureau France services de Saint Nicolas à Laval. Sur l'année 2024, on a accompagné 426 personnes dans leurs démarches numériques. Ça fait plus de 20 ans qu'on assure de la médiation dans les bureaux de poste en Mayenne. Et, depuis 2022, on assure également de la médiation sociale dans les bureaux de poste de la Sarthe. La Poste finance le fonctionnement de notre triporteur sur les quartiers lavallois. Je peux aussi annoncer qu’à partir de 2025, on duplique toutes ces actions dans le sud du département, avec des actions en zone rurale.

05 JUIN 2025

Laure Lemarquis, directrice du pôle transformation des entreprises au WWF France, présente l’accompagnement de La Poste par le WWF dans sa stratégie de décarbonation et la préservation de la biodiversité.

RETRANSCRIPTION CAPSULE LAURE LEMARQUIS – AVRIL 2025

Bonjour à tous. Aujourd'hui, nous allons parler de l’utilité de La Poste et de ses impacts positifs dans les territoires avec Laure Lemarquis, directrice du pôle transformation des entreprises au WWF France, qui accompagne La Poste dans sa stratégie de décarbonation et la préservation de la biodiversité.

Est-ce que vous pouvez nous expliquer quels sont les liens entre le WWF et le groupe La Poste ?

Ça fait plusieurs années qu'on a un partenariat avec le groupe La Poste. On travaille avec La Poste sur le climat, la biodiversité et puis le sujet de l'économie circulaire et des ressources. Par exemple, une très belle campagne dans certains aéroports pour sensibiliser les voyageurs sur le fait que c'est illégal de revenir avec certains produits, comme l’ivoire, par exemple. Sur le transport illégal d’espèces*, on est un réseau présent dans de nombreux pays qui font le relais sur le territoire pour apporter un regard local sur la réalité de ce type de sujet dans différents pays. Et puis un autre axe, un peu plus innovant, sur les solutions technologiques qui permettraient de détecter automatiquement des spécimens d'espèces sauvages qui seraient illégalement expédiés dans des colis postaux. Avec le groupe La Poste, et notamment sa filiale La Banque Postale, on a une collaboration sur des projets comme « nature impact », qui sont des projets d'amélioration de la gestion des forêts pour encourager les bonnes pratiques qui permettent de favoriser la biodiversité.

Quel regard portez-vous sur la stratégie climat du groupe La Poste ?

Ce qu'on voit, c'est qu'il y a beaucoup d'entreprises qui ont pris des engagements ambitieux sur le climat. Parfois, ce sont des engagements qui sont fondés sur la science et qui utilisent des cadres que l’on recommande, comme le cadre SBTi ** qui est un cadre qu'on a développé et qui demande aux entreprises de s'aligner sur la cible de réduction de l'augmentation des températures à 1,5°C degré maximum, d'ici 2050. C'est le cas du groupe La Poste. Sa stratégie climat est basée sur le cadre SBTi.

Est-ce que le budget carbone reste une démarche relativement pionnière dans les entreprises aujourd’hui ? Et quels sont les impacts pour La Poste ?

Le déploiement du budget carbone au sein du groupe La Poste, c'est une approche vraiment intéressante pour adresser le sujet du changement climatique. Je pense que c'est relativement pionnier. Ce qui est intéressant, c'est de voir qu’il y a des résultats qui montrent que la réduction de CO2 est bien réelle. Il y a une dynamique engagée au niveau de La Poste qui est sincère. L’autre point qui est intéressant avec un budget carbone, rien que dans le nom « budget », c'est que le sujet carbone est placé au même niveau que les sujets financiers. Ça va être traité à un niveau stratégique par une direction financière, par des responsables, le top management. Et un des gros enjeux de la transition, c'est d'intégrer des sujets de nature climat dans les sujets business. Et le budget carbone est une très bonne façon de le faire.

 

*Les espèces animales et végétales.

** L’initiative « Science Based Targets », ou « SBTi » est une organisation qui accompagne des entreprises via une méthodologie alignée et cohérente avec les recommandations faites par le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Elle valide ainsi les trajectoires de réduction des émissions de gaz à effet de serre des entreprises privées comme publiques.

13 JUIN 2025

Patrick Hatzig, vice-président de la métropole du Grand Nancy, en charge des mobilités témoigne sur le choix d'un trolleybus électrique et son financement dans le cadre d’un plan métropolitain des déplacements.

Patrick Hatzig, vice-président de la métropole du Grand Nancy

RETRANSCRIPTION CAPSULE PATRICK HATZIG

Bonjour à tous. Aujourd'hui, nous allons parler de l’utilité de La Poste et de ses impacts positifs dans les territoires avec Patrick Hatzig, vice-président de la métropole du Grand Nancy, en charge des mobilités. Il revient sur le choix d'un trolleybus électrique et son financement dans le cadre d’un plan métropolitain des déplacements.

Pour commencer, est ce que vous pouvez nous expliquer pourquoi la ville de Nancy a fait le choix d'un trolleybus électrique ?

Le choix du trolleybus électrique, il est en fin de compte, dans un contexte global d'un plan métropolitain des déplacements sur le Grand Nancy, qui s'inscrit sur 3, 6, et même 12 années. Il fallait commencer par la ligne 1, parce qu'il fallait vraiment remplacer un matériel défaillant. Le trolleybus se trouve être 5 fois moins coûteux qu'un tramway. Donc il y a un retour du trolleybus qui existait déjà dans l'Europe, Suisse, Allemagne ou Europe de l'Est, qui va maintenant se déployer sur d'autres villes. A Lyon, il y a les trolleys qui reviennent à Montpellier. Les villes maintenant se questionnent et se disent, mais après tout, pourquoi ne pas revenir au trolleybus qui est quand même beaucoup moins coûteux.

Elle fait quelle longueur cette ligne ?

Elle fait 12 km, avec 25 stations. Jusqu'à au moment où je vous parle, on a une fréquentation en hausse entre 30 et 40% par rapport au matériel précédent. Et donc c'est déjà positif.

Quels sont les impacts concrets attendus du trolleybus électrique pour les usagers et la collectivité ?

C'est pour le transport. Mais le transport n’est pas une fin en soi. On voulait aussi transformer la ville, une amélioration de la voirie, on voulait de la végétalisation. On plante 300 arbres le long du trajet. On attend des gains qui ne sont pas quantifiés pour l'instant de décarbonation. Mais c'est évident que nous avons déjà, on le voit dans la circulation automobile, des modifications de circulation qui poussent à ne plus se servir des centres-villes comme étant des lieux de transit.

Comment avez-vous choisi le partenaire bancaire qui vous a accompagné, en l'occurrence La Banque Postale ?

Avec La Banque Postale, c'est déjà une longue histoire avec la métropole du Grand Nancy. Nos services financiers sont plutôt bien accompagnés dans ce sens-là, et font un emprunt pour un équipement qui est visible, qui est structurant dans la vie des grands Nancéiens. Nous le faisons dans le cadre d'une amélioration de la vie de nos usagers et de nos habitants. Et pour ça l'accompagnement de La Banque Postale était primordial.

Au sommaire du rapport d'impact 2024 :