Publié le 19 septembre 2019

Première édition du Green Postal Day

En lançant le Green Postal Day, 25 postes du monde entier témoignent de l’efficacité d’une coopération internationale pour lutter contre le changement climatique. Elles appellent les autres secteurs industriels à suivre leur exemple.

L’événement a lieu le 20 septembre. 25 opérateurs postaux du monde entier réunis au sein de l’IPC (International Post Corporation) lancent le premier « Green Postal Day ». L’objectif du « Green Postal Day » est de mettre en lumière les engagements pris au cours des dix dernières années par les postes mondiales en matière de réduction d’émissions de CO2. Cette journée vient soutenir la Journée internationale sans émissions et la Semaine européenne de la mobilité.

Les opérateurs postaux appellent les autres industries à adopter également un système commun de surveillance et de mesure des émissions de CO2 de leur propre secteur, en leur proposant de coopérer avec elles pour les aider à adopter une approche sectorielle du changement climatique.

Philippe Wahl, PDG du Groupe La Poste, explique la raison d'être du Green Postal Day : montrer les résultats obtenus par les postes du monde entier pour réduire leur empreinte carbone, et inviter les autres secteurs industriels à prendre eux-aussi des mesures concrètes de préservation de l'environnement.

Les émissions de carbone liées aux transports représentent environ 20% des émissions mondiales.

Acteurs clés du commerce en ligne et de la logistique, conscients de leur rôle en matière de développement durable, les opérateurs postaux se sont associés au sein de l’International Post Corporation (IPC) pour lancer, il y a dix ans, un programme sectoriel de mesure et de réduction des émissions de CO2.

Peter Bakker, Président et PDG du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) : « L’atteinte des objectifs de développement durable est hors de portée d’une seule entreprise. Ces objectifs exigent des efforts coordonnés et une approche collective de la part des secteurs industriels. Le secteur postal a fait un premier grand pas en développant une structure collective et un programme commun de durabilité. Nous sommes impatients de voir ce leadership du secteur postal mis au service de la transition vers un monde sans émissions ».

Une coopération efficace : le programme consistait à réduire de 20% les émissions de carbone entre 2008 et 2020, l’objectif a été atteint en 2014. Les opérateurs postaux ont donc poursuivi leurs efforts, atteignant en 2017 une réduction de 30% de leurs émissions de CO2.

Pour relever les défis futurs, les opérateurs postaux ont désormais aligné leur programme sur les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, en mettant l’accent sur la santé et la sécurité, l’apprentissage et le développement, la qualité de l’air, le changement climatique, l’efficacité des ressources, l’économie circulaire et les achats durables.

Patricia Espinosa, Secrétaire exécutive des Nations Unies sur les changements climatiques : « Le secteur postal a fait preuve d’un grand leadership en adoptant une approche commune afin de réduire son empreinte carbone. Non seulement les postes ont atteint leurs objectifs bien plus tôt que prévu, mais elles vont maintenant plus loin en alignant leurs objectifs sur ceux des Nations Unies en matière de développement durable. Nous sommes convaincus qu’il s’agit de la bonne voie à suivre et nous encourageons les autres secteurs à faire de même ».

Les chiffres clés du programme de réduction carbone de l’IPC

  • Les 25 postes membres d’IPC devaient réduire collectivement leurs émissions de CO2 de 20% à l’horizon 2020. Ils les avaient déjà diminuées de 30% en 2017.

  • Elles ont réduit leur consommation collective d’électricité de 24% entre 2008 et 2017.

  • La part de véhicules à carburant alternatif dans leurs flottes automobiles a doublé, passant de 73 000 véhicules en 2012 à 150 000 en 2017, soit l’équivalent de 23% du total des flottes de véhicules.

  • Les postes membres d’IPC ont doublé la part d’électricité renouvelable consommée dans les bâtiments en la faisant passer de 15% en 2008 à 30% en 2017.