Publié le 11 avril 2023

Ligue de Protection des Oiseaux : cinq sites engagés dans le Grand Est

La biodiversité est l’un des axes de la politique environnementale du groupe La Poste. Déjà acteur de la préservation de la biodiversité avec sa participation au programme Nature 2050, le financement de 16 projets "Label Bas Carbone", le groupe s’est également associé à la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). Stéphane Massonnot, risk manager à la direction exécutive Services-Courrier-Colis Grand Est, évoque les actions menées en faveur de la faune et la flore.

Stéphane Massonnot,  Risk manager à la direction exécutive Services-Courrier-Colis Grand Est
Stéphane MassonnotRisk manager à la direction exécutive Services-Courrier-Colis Grand Est
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Pouvez-vous nous expliquer le partenariat entre La Poste et la LPO ?

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Stéphane Massonnot : Pour préserver la biodiversité, le groupe La Poste a conclu un partenariat avec la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). La LPO est la première association de protection de la nature en France. Créée en 1912, elle agit au quotidien pour la protection de la nature, faune et flore, et des espaces naturels. Grâce à son expertise, des plans d’actions sont mis en œuvre dans les régions en tenant compte des spécificités de chaque territoire avec, pour objectif, de réduire les pressions sur la biodiversité qui peuvent être exercées par les activités du groupe. Sur le Grand Est, cinq sites sont déjà passés refuges LPO en 2022.

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Pouvez-vous nous en dire plus sur les sites concernés ?

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Stéphane Massonnot : Il s’agit des établissements courrier de Charleville-Mézières, Rethel, Bouxières-aux-Dames, Heillecourt et du centre de relation et d'expertise client (CREC) de Nancy. Un refuge LPO Entreprise est un terrain sur lequel l'entreprise s’engage à accueillir, protéger et favoriser la faune et la flore sauvages, en respectant la charte des refuges LPO et en s’appuyant sur une liste de gestes favorables à la biodiversité. Une convention engage notamment l'entreprise à mettre en place un plan de gestion de ses espaces verts et à sensibiliser ses collaborateurs à la protection des espèces présentes sur le site.

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Pouvez-vous nous détailler des actions menées ?

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Stéphane Massonnot : Nous n’avons pas attendu ce partenariat pour engager des actions en faveur de la faune et de la flore. Nous avons déjà installé dans plusieurs établissements des hôtels à insectes, des ruches et même des nichoirs à chauves-souris à Golbey. Nous faisons aussi très attention à la préservation des espaces verts, sources de vie pour beaucoup d’insectes et de petits animaux. Nous installons des carrés potagers, des arbres fruitiers, des arbustes ou des plantes mellifères pour les abeilles. A Reims Croix Blandin, il y a une aire de pique-nique avec un bac de permaculture et des plantations sur 50 m². Autre exemple : à Thann nous avons près de 1 000 m² de parterres végétaux. Concernant l’entretien des espaces verts, nous avons testé l’éco pâturage sur certains sites, comme à Homécourt et Altkich, et sur d’autres nous avons réduit le nombre de tontes à deux par an comme à Holtzheim et Niederbronn. C’est économiquement rentable et les tontes sont laissées au sol pour l’enrichir. C’est le principe du mulch. Nous réintégrons aussi du végétal pour limiter la pollution et améliorer la teneur de l’air. L’installation de toits végétalisés sont également une bonne isolation naturelle, thermique, acoustique et constituent des refuges pour les insectes. Le centre de formation du CREC de Nancy bénéficie de cette installation sur une surface de 67 m².

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Comment s'organise la mise en place de ces projets ?

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Stéphane Massonnot : Tous ces projets nous les étudions avec La Poste Immobilier et les services achats. La Poste Immobilier fait des pré-diagnostics écologiques sur le biotope ; des agents visitent un établissement, dispensent des conseils sur la faune et la flore, étudient l’environnement et donnent des préconisations écologiques. La Poste est une entreprise dotée d’un fort impact foncier et immobilier. Il existe des sites industriels avec de grands espaces, des bâtiments anciens qui ne répondent plus aux normes actuelles. Nous avons une responsabilité dans la gestion de ce patrimoine et notre rôle est de faire en sorte qu’il réponde à notre objectif de diminution de notre impact environnemental.

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