Publié le 21 septembre 2020

Geoptis mesure la qualité de l'air de l'agglomération lyonnaise

Déployés par Geoptis, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes et la Métropole de Lyon, 60 micro-capteurs, mesurant la concentration de l’air en particules fines et en dioxyde d’azote, sont actuellement mobilisés sur la métropole de Lyon. But de l'opération : analyser localement l’impact de la reprise du trafic liée à la période de déconfinement et le comportement des lyonnais.

Geoptis, filiale du Groupe La Poste, est spécialisée dans l'audit de la voirie, la couverture mobile, le géo-référencement ou encore la mesure de la qualité de l'air. Forte de son expertise en matière de collecte et d'exploitation de données, Geoptis a été sacrée lauréate du projet [R]Challenge lancé par la Métropole de Lyon dans le cadre du plan oxygène. Conçu pour limiter les émissions de Gaz à Effet de Serre de l’agglomération, le plan oxygène a été mené en étroite collaboration avec la Métropole de Lyon et Atmo AURA, observatoire agréé par le Ministère de la Transition écologique et solidaire, pour la surveillance et l’information sur la qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes.

60 micro-capteurs AtmoTrack sont déployés sur la flotte de véhicules La Poste

Des capteurs placés sur les véhicules des facteurs

Cette opération de mesure de la qualité de l'air met à contribution une partie de la flotte du Groupe La Poste. Les véhicules, équipés de capteurs environnementaux, ont d'ores et déjà sillonné l’agglomération lyonnaise, rue par rue. "Nous avons organisé une première expérimentation à Villeurbanne, en 2019" explique Jean-Baptiste Drechsler, directeur général de Geoptis. "Suite à cette expérience concluante, l’aventure se poursuit aujourd’hui dans une logique partenariale avec Atmo AURA, la Métropole et Atmotrack (42 Factory), sur un dispositif plus large pour accompagner le déploiement de la Zone à Faibles Emissions (ZFE) et pour analyser l’impact du déconfinement sur la qualité de l’air ",

Nous développons, faisons évoluer et mettons en œuvre nos solutions dans une dynamique partenariale avec les territoires et leurs acteurs. C’est de la collaboration avec la métropole de Lyon et Atmo Aura qu’est née notre solution de mesure de la qualité de l’air

Jean-Baptiste Drechsler, directeur général de Geoptis

Une collecte d'informations dynamique

60 micro-capteurs AtmoTrack seront déployés pendant 8 à 12 mois sur la flotte de véhicules et sur les bâtiments du Groupe La Poste sur les zones de Villeurbanne, Lyon 3ème et Saint-Priest. Les données récoltées viendront compléter l’évaluation de l’impact du déconfinement sur la qualité de l’air, préalablement menée par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes. "Les capteurs placés sur les véhicules des facteurs, évoluant sur des parcours identiques 6J/7, permettront une collecte dynamique au cœur de la Métropole Lyonnaise" poursuit Jean-Baptiste Drechsler. "Ces mesures seront analysées par Atmo AURA. Le déploiement de ce dispositif a l’avantage de ne pas générer d’émission de CO2 supplémentaires car les véhicules de La Poste parcourent déjà quotidiennement le territoire pour assurer leurs tournées".

Mesurer l'impact du déconfinement

Stéphane Socquet, directeur de production pour Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, précise : "Nous souhaitons observer si le déconfinement occasionne des changements de comportements qui auraient un impact positif ou négatif sur la qualité de l’air de certains quartiers. Certains polluants sont majoritairement émis par le trafic routier (dioxyde d’azote). Et ils ont une incidence sur la santé des populations. Les micro-capteurs AtmoTrack produisent beaucoup de données, environ toutes les 10 secondes. Ces données dynamiques nous permettront de recueillir des informations beaucoup plus fines. Elles complèteront de manière utile les cartographies de pollutions et les prévisions de qualité de l’air de la Métropole lyonnaise."  L’analyse de ces micro-capteurs permettra donc de préciser l’impact du déconfinement sur la qualité de l’air et sur les habitudes de déplacements des lyonnais. Des résultats qui permettront également de mesurer les effets des nouveaux aménagements de la Métropole en matière d’urbanisme.