Publié le 29 septembre 2020

Plan stratégique 2030 : Les citoyens interrogés sur la transition démographique

L’atmosphère est studieuse dans la salle de conférence au dernier étage de l’Arche Marengo, à Toulouse, dont les larges fenêtres surplombent les toits du centre-ville. 19 citoyens se sont réunis ce week-end en conférence citoyenne. Carnet de notes et crayon en main, débattant avec des experts de la transition démographique et de la santé, ils vont contribuer à l’élaboration du plan stratégique 2030 de La Poste.

Les participants, originaires de la ville rose et des départements environs, font partie d’un panel tiré au sort par l’institut de sondage IPSOS. Sur le tableau, une seule question : quel rôle La Poste peut-elle jouer face à la transition démographique et au vieillissement de la population, à horizon 2030 ?

"Le panel de citoyens est très représentatif avec tous les métiers et les âges".

Des citoyens concernés

« Je trouve ça super de faire participer des citoyens à l’élaboration de la stratégie de l’entreprise. Le panel de citoyens est très représentatif avec tous les métiers et les âges. On a enfin l’impression qu’on prend en compte notre avis ! », témoigne Brigitte, qui a fait le déplacement depuis Sénouillac, un petit village du Tarn situé à environ 70 kms de Toulouse.  

Tout au long de la journée, les participants ont pu écouter des conférenciers et poser leurs questions. « C’est une très bonne initiative de consulter les citoyens, toutes les entreprises devraient faire ça, surtout sur des plans à long terme. Cela permet de voir le ressenti des Français et d’éviter de mauvaises surprises », ajoute Augustin, ingénieur en aéronautique de 35 ans, originaire de Colomiers en banlieue proche de Toulouse. Quand je verrai les futurs produits et services de La Poste, je pourrais me dire que j’ai contribué à cette orientation ! »

La santé, une thématique au coeur de l'actualité

Préalable au débat, des experts en santé de la région Occitanie ont présenté les enjeux du vieillissement de la population, comme le Professeur Vellas, directeur du Gérontopôle au CHU de Toulouse : « Vieillir en santé, c’est faire en sorte de continuer à faire ce qui est important pour chacun d’entre nous ».

Le CHU de Toulouse expérimente avec La Poste un programme de lutte contre la perte d’autonomie des séniors, en coordination avec l’Organisation mondiale de la santé. « Nous avons besoin de la Poste pour dépister en masse et prévenir la dépendance des personnes âgées. Son réseau de proximité nous permettra de toucher les personnes les plus éloignées des systèmes de santé », a souligné le Professeur Vellas face à l’auditoire. 

Un sujet au cœur de l’actualité selon les citoyens : « Je me sens concernée par ces questions vu mon âge – j’ai 60 ans – et ma factrice est une bonne amie ! Il faut anticiper le vieillissement la population, ces questions sont importantes et on se projette dans 10 ans », relève Brigitte.

Des échanges constructifs

Attentifs et curieux, les panelistes ont rebondi sur le lien entre La Poste et la santé. S’ils ont accueilli positivement la démarche, ils soulignent également le manque de communication sur ses services : « Ces échanges m’ont permis de voir que La Poste fait plein de choses et j’ai été surpris de la diversité des services dans le domaine de la santé. Ce qui est dommage, c’est que personne n’est au courant, à mon sens il faut plus communiquer», a fait remarquer Christophe, animateur péri-scolaire à la mairie de Toulouse. « L’enjeu de la transition démographique, c’est d’être en capacité d’accompagner les personnes fragiles et de retarder la perte d’autonomie, en lien avec les systèmes de santé.L’attention de La Poste est d’apporter ce service global à la population française, grâce aux nouveaux services facteurs et à ses filiales, explique Delphine Mallet, président de La Poste Silver / Silver économie.Les retours des citoyens sont encourageants, nous sommes sur la bonne voie et il faut nous assumer comme acteur légitime de la santé ! », conclut-elle.