Publié le 17 novembre 2022

Portrait d'entrepreneurs : des chocolats normands voyagent avec Colissimo

Des chocolatiers normands développent depuis 2 ans la vente à distance. Pour gagner du temps et satisfaire une demande croissante, ils utilisent l’offre d’affranchissement en ligne de La Poste. De quoi aborder sereinement le rush du mois de décembre qui représente 50% des commandes de l’année.

L’histoire entre Léa, originaire de Clisson, en Loire-Atlantique, et Alexandre, qui vient de Limésy, une commune à 30 kilomètres au nord de Rouen, a commencé lorsqu’ils se sont rencontrés sur les bancs du lycée en 2015. Le baccalauréat en poche, tous les deux ont décidé de poursuivre leur formation pendant quatre ans à l’Institut national de la boulangerie pâtisserie (INBP) de Rouen, et ainsi décrocher les diplômes nécessaires à l’ouverture d’un fonds de commerce.

Au mois d’octobre suivant la fin de leurs études, ils ouvraient leur première boulangerie à Beauvoir-en-Lyons. Un investissement en partie financé par des fonds levés sur kisskissbankbank, la plateforme de financement participatif de La Banque Postale.

Mais rapidement, une demande récurrente de leur clientèle va les orienter vers un nouveau domaine. "À chaque période de Noël et aussi à Pâques, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait une forte demande sur les chocolats", débute Léa Chauveau, artisan boulanger dans le Pays de Bray, en Seine Maritime. Et si la jeune normande et son compagnon, Alexandre Cousin, ont repris à ce jour 3 boulangeries de la région, l’acquisition d’une chocolaterie ne faisait alors pas partie de leurs projets.

Léa et moi, nous sommes boulangers pâtissiers : nous n’avons pas de diplômes de chocolatiers. Face à la demande, nous avons demandé à des professionnels et à des amis de nous apprendre le métier. Ils sont venus nous aider et nous avons fait des stages de formation. Nous nous sommes ensuite équipés d'une première machine.

Alexandre Cousin, boulanger-chocolatier

Alexandre Cousin

Boulanger-chocolatier

Une vente de chocolats gérée sur Internet

"Nous avons ouvert notre chocolaterie en 2021, poursuit Léa. Au début, on achetait du cacao à un ami négociant et on le retravaillait ". Mais, aujourd’hui, le jeune couple fabrique son propre produit à partir de fèves qu’ils font venir du Venezuela.

Une quête qui leur a valu d'être médiatisé. La vente de tablettes, de confiseries et de ballotins s’effectue dans leurs différents points de vente ainsi qu’en ligne. "Lorsque nous avons ouvert notre site Internet, c’était surtout pour répondre à la demande de Français de l’étranger qui avaient suivi notre parcours dans les médias et qui regrettaient de ne pas pouvoir acheter nos produits".

Aujourd'hui, les chocolatiers honorent des commandes qui émanent aussi bien de particuliers que de comités d’entreprises. 50% de cette activité se concentre autour des fêtes de fin d’année. En décembre 2021, 200 commandes affranchies sur le site Colissimo entreprises ont été confiées à l’espace client Pros de La Poste de Forges-les-Eaux avant d’être acheminées en France et à l’international. Alors que les fêtes de fin d’année approchent, le couple se prépare désormais pour sa deuxième campagne. Combien d’expéditions seront réalisées cette fois-ci? Les paris sont lancés...

Au lancement de notre site, nous avons passé des soirées à peser nos colis, à les emballer, à remplir les bordereaux, à coller les étiquettes. Quand vous avez 30 colis à affranchir, ça dure un moment... Pour trouver une solution, nous nous sommes renseignés en bureau de poste. Aujourd'hui, nous préparons nos envois avec les liasses de transport depuis le magasin et nous n’avons plus qu’à les déposer en bureau.

Léa Chauveau, boulangère-chocolatière

Léa Chauveau

Boulangère-chocolatière

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