Publié le 17 novembre 2022

Epicery se développe à Saint-Germain en Laye et Versailles

Depuis 2016, la start-up française epicery digitalise l'offre des commerçants de bouche et de proximité. Détenteur de 88,9% du capital de la start-up, GeoPost/DPDgroup poursuit sa stratégie de développement dans le secteur alimentaire. À Versailles et à Saint-Germain-en-Laye, epicery vient de signer avec une quarantaine de commerçants locaux. En cette occasion, nous avons rencontré son directeur général, Édouard Morhange.

Filiale de La Poste, epicery est une place de marché qui met la Foodtech au service des commerçants de proximité. Sur le principe d’une rue commerçante digitalisée, vitrine de tous les produits de qualité et emblème de la vie de quartier, les commerçants de bouche (bouchers, poissonniers, primeurs, fromagers, etc.) ainsi que les fleuristes peuvent créer rapidement leur boutique sur epicery et proposer leurs produits en livraison à domicile ou en "click & collect".

Notre métier est de digitaliser la boutique, de créer un catalogue chez le boucher, le pâtissier, le poissonnier, le primeur ou encore le fromager de quartier. Il s’agit ensuite de faire connaitre cette offre à des familles, qui commandent en ligne des produits qu’ils ne trouvent pas forcement près de chez eux. Elles se font ensuite livrer en dernier kilomètre avec des flottes de type Stuart ou par Chronofresh à l’échelle nationale ou régionale.

Edouard Morhange, directeur général d’epicery

Edouard Morhange

Directeur général d’epicery

En 2016, la start-up a commencé avec 150 commerçants à Paris. Aujourd’hui, elle est présente sur 5 villes en France, Paris, Lyon, Lille, Bordeaux, Toulouse et a intégré 1 400 commerçants partenaires. "Le Covid-19 a été un accélérateur. Pour énormément de commerçants, se mettre à la vente en ligne est devenu une nécessité" souligne Edouard Morhange, directeur général d’epicery. "Cela va du commerçant de quartier en bas de chez vous jusqu’à des enseignes plus importantes de type Eataly. Les clients sont livrés dans un rayon moyen de 3km, mais parfois un peu plus loin".

Sur Versailles et Saint-Germain en Laye, epicery a signé avec des commerçants locaux en prospectant et en allant directement à leur rencontre.

Valoriser des commerçants de proximité et de qualité

Epicery ouvre ville par ville en se focalisant sur les commerces de bouche et une sélection réduite de restaurateurs, chez qui il est possible de commander un plat à emporter, et qui représentent environ 200 commerces sur les 1 400 actuellement en ligne. "Nous identifions les commerçants qui ont le plus de potentiel, qui proposent une offre de qualité et qui disposent d’une large clientèle attirée par ce type de produit" poursuit Edouard Morhange. "Concernant Saint-Germain en Laye et Versailles, nous accompagnons, dans chacune des deux villes, une vingtaine de commerçants dans leur digitalisation".

Nous mettons en avant la personnalité des commerçants présents sur la plateforme epicery et nous engageons à leur apporter de la visibilité et du trafic.

Filiale de La Poste, la start-up française epicery digitalise l'offre des commerçants de bouche et de proximité.

Pour la création des sites Internet dédiés aux commerçants, la filiale de La Poste dispose d’un back office. "Nous envoyons un photographe chez le commerçant, afin de réaliser une photo du patron. Cela permet de mettre en avant la personnalité des commerçants présents sur la plateforme epicery" rappelle le directeur général.

Et le principe est toujours le même : il s’agit d’un partenariat sans engagement pour le commerçant.

"Il n’y a pas de coût pour le boucher ou le boulanger qui nous rejoint. Nous allons prendre une commission sur les ventes et donc nous engager mutuellement à lui apporter de la visibilité et du trafic". In fine, l'objectif est que tout commerçant adhérent au service epicery réalise, par l’intermédiaire de sa boutique en ligne, 10 à 25 % de son chiffre d’affaires global.

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